Conférence par Eric Lowen - Si nous associons la Renaissance avec de grands philosophes de l’Humanistes, d’autres acteurs plus discrets jouèrent un rôle important, à savoir les imprimeurs de l’humanisme. Parmi ceux-ci, l’imprimeur vénitien Aldo Manuce se distingua tout particulièrement, en étant bien plus qu’un imprimeur.
Conférences par Nicolas Martin - Zététique et bayésianisme 2 : Dans un monde où l'information déborde et parfois nous submerge, le bayésianisme préconise d'utiliser un cadre probabiliste pour mieux l’appréhender. Les théories complotistes sont-elles fausses ou extrêmement peu probables ? À partir de combien de réplications d'une expérience peut-on considérer l'hypothèse testée vraie ? Faut-il toujours suspendre son jugement quand on n'a pas suffisamment étudié une question ? Est-ce qu'il va faire beau demain ? Voilà, le genre de questions que nous aborderons au cours de ces deux conférences qui présenteront comment un cadre probabiliste permet de corroborer et d'enrichir les principes de la zététique.
Conférence par Eric Lowen - Les religions sont-elles autre chose que des mythologies ? Lorsqu’on parle des religions antiques, grecques et romaines, parler de mythologie ne pose pas de problème, c’est une notion communément admise. Mais quand la même notion est appliquée aux grandes religions monothéistes elles crient au scandale, en affirmant que, elles, ne sont pas des mythologies, qu’elles n’ont pas de mythes. Cette conférence exposera en premier cette notion : les religions comme mythologies, et ensuite les raisons du refus des religions de reconnaître leur nature mythique.
Premier cycle "INTRODUCTION À LA CONDITION HUMAINE" 15 cours hebdomadaires de 2h, le jeudi de 18h à 20h à partir du jeudi 5 novembre 2020, par Patricia Pédussaut Pour éclairer son existence, […]
Cycle de cours INITIATION A LA PHILOSOPHIE 5 cours de 1h30, le jeudi de 18h30 à 20h, début jeudi 4 février 2021, par Valéria Rousseau Avant de lire Kant, Platon, Derrida, […]
A Toulouse, café philo "Victor Schoelcher", créé en 1997. Animé en alternance par Jean-François Izard, Éric Lowen et Anne-Marie Clémenceau. Participation : une conso Mesures de protection sanitaire : […]
Conférence par Yannick Souladié - Nietzsche demeure l’une des figures les plus radicales de l’athéisme. Mais la spécificité de cet athéisme est souvent mal comprise ou ramenée à des formes plus communes. Nietzsche ne pense en effet pas tant ces inventions humaines, trop humaines, que sont les dieux, en termes de validité scientifique, qu’en termes de valeur. Car lorsque l’on a dit qu’un dieu était un mensonge, l’on n’a, selon lui, encore rien dit. Il reste à préciser de quel type de mensonge il s’agit et, surtout, il reste à déterminer la raison pour laquelle on a menti. La philosophie de Nietzsche va ainsi s’intéresser aux multiples processus à l’œuvre dans l’émergence, l’évolution et la disparition des différentes représentations divines de l’humanité, car, selon Zarathoustra, «lorsque les dieux meurent, ils meurent toujours de plusieurs types de morts».
L’altruisme et ses déclinaisons forment aujourd’hui une valeur importante de notre société, parfois même une forme de bien-pensance. L’altruisme est pensé classiquement en opposition avec l’égoïsme et l’individualisme, mais l’altruisme n’est-il pas une illusion ? Au-delà du discours de principe, peut-il même exister des actions altruistes ? L’homme peut-il dépasser son intérêt personnel ? Quels éclairages les sciences humaines contemporaines peuvent-elles apporter à ces questions ?
Vivre c’est devenir, c’est être confronté à des situations nouvelles, tantôt problématiques tantôt heureuses, à des contextes incertains, à des ruptures, à des remises en causes, à des changements que nous avons parfois choisi ou que nous subissons malgré nous. Toutes ces situations nous confrontent à des passages existentiels. Nous examinerons les modalités de ces passages existentiels et comment la philosophie, qui implique une démarche plus ascensionnelle, plus exigeante par rapport à notre devenir, peut nous aider à y faire face.
Rembrandt van Rijn est déja célèbre à son arrivée à Amsterdam. Son oeuvre coïncide avec le goût de son temps. C'est un homme comblé qui épouse la belle Saskia. Dix […]
A Foix, conférence par Eric Lowen, directeur de l'UPP Jusqu’alors à l’écart des mouvements révolutionnaires européens, l’Espagne connut en 1868 un premier épisode révolutionnaire qui aboutit à la création d’une […]
Conférence par François Faucon - Le Theophrastus redivivus, volumineux traité clandestin et anonyme rédigé en 1659, témoigne non seulement que l’athéisme existe au XVIIe siècle, mais qu’il peut être une position philosophique à part entière. Sans citer ses contemporains, en se fondant essentiellement sur Aristote – le plus souvent à travers Pomponazzi – Épicure et les cyniques, il nie explicitement l’existence des dieux (traité I), la création du monde (traité II), l’immortalité de l’âme et l’existence des Enfers, du Paradis, des anges et des démons (traité IV), dénonce la fausseté des religions (traité III) et prône une morale naturelle (traité VI).