Nous naissons homo sapiens, caractérisés par notre hominité, mais nous ne naissons pas « humains » pour autant. Avant tout, nous sommes un primate, un animal comme les autres, tant par notre corps que par nos désirs et comportements. Notre héritage d’espèce est le fruit d’un lent processus bioévolutif d’hominisation, issu des hasards de la sélection naturelle

Au regard de ce que l’Homme est capable de faire, faut-il désespérer ou espérer de lui ? Comment peut-on avoir espoir dans l’Être Humain après Auschwitz et Hiroshima ? Les potentiels de bien de l’Homo Sapiens peuvent-ils réellement compenser ses tendances à l’égoïsme, à la cupidité ou à la violence ? Face à cela, l'humanisme parle d'une foi dans l'Homme, chose étonnante puisque ce terme est d'habitude du domaine de la religion. Si la foi en Dieu est une illusion, la foi en l'Être Humain est-elle autre chose ? Est-ce l’idée d’une bonté naturelle de l’Homme ou bien est-ce plutôt un pari, un anti-pari de Pascal, le pari de l’Homme ?